Un 9 février

Publié le 13 Février 2022

Envie d'avoir des nouvelles d'Hélène.

Pas d'autres solutions que de retourner lire ses SMS, en choisissant ceux échangés un 9 février.

Il y a trois ans, le 9 février était un samedi. Hélène  passait la semaine à Villeneuve d'Ascq et rentrait le week-end à St Michel où elle retrouvait ses amis, tout particulièrement, les Chenlym.

Généralement, elle arrivait le vendredi soir, vers 21/22h.

Didier allait la chercher à la descente du TGV, à Massy, tandis que je les attendais en terminant de corriger ou de préparer mes cours.

Lorsqu'Hélène arrivait, j'étais littéralement affalée de tout mon long sur le canapé, devant la télé qui diffusait un feuilleton de la série "Candice Renoir". Hélène s'affalait à son tour sur moi et nous somnolions, empilées comme les hamsters que nous avions lorsque les enfants étaient petits, encore à Longpont.

Nous rechargions nos batteries.

Le samedi matin était consacré à notre balade rituelle dans la vallée, là où la petie jeune, queue de cheval en balancier, traçait sa vieille mère qui trottait péniblement. Nous nous retrouvions à la sortie du "pont de bois". Non pas la station "Pont de bois" de son université Lilloise, mais la sortie du parc qui débouche sur Ste Genevière des bois. Nous rentrions en discutant pour ne se séparer qu'après manger.  Généralement, Hélène partait en direction de la médiathèque de St genevière des bois, celle du Donjon, pour revenir en passant par chez Noémie ou Yann.

Elle ne revenait qu'en fin d'après -midi pour repartir pour la soirée, toujours avec les mêmes.

Visiblement, d'après les SMS, elle était encore à la maison samedi soir  à 19h30:

 

 

En langage clair, ce message signifie qu'hélène était à la maison.

Je lui demandais d'aller rechercher l'aspirateur robot qui devait être resté à l'étage et de vider son compartiment à poussières.

 

Elle écrivait peu à cette époque: elle ne se sentait pas très bien puisque son semestre en ICAS, même si elle pensait l'avoir réussi, ne lui plaisait pas. Elle en attendait d'ailleurs les résultats. Elle était en train de se réorienter en Histoire tout en tentant de préparer par elle-même le concours de Sciences-po, influencée par son professeur d'histoire de terminale, M. Grégoire Poupet, avec qui elle était restée en contact.

Elle stressait pas mal: les périodes de transition ne sont jamais propices à la détente. D'autant qu'Hélène était très exigente envers elle-même.

Nous avons continué nos conversations alors qu'elle était de retour sur Lille.

Ce week end là, elle n'est pas restée longtemps. Son train de retour, partait de Massy parfois vers 12h30/13h, le dimanche.

Ce qui est certain, c'est que ce week-end, elle a pu voir son ami Esteban, le plus jeune des Chenlym.

SMS envoyé le dimanche 10 février 2019

Dans un autre langage, pour la dernière phrase: " Je ne savais pas que tu l'avais vu vendredi"

J'adorais lorsqu'elle parlait de lui en disant "mon p'tit".

Elle disait être vieille: elle devait d'ailleurs être la plus âgée du groupe, puisque née en janvier....et lui, un an d'avance. Alors forcément, tous les deux, avec quasiment la même taille, le terme " p'tit" renvoyait autant de tendresse et d'affection que d'auto-dérision.

                                     

 

                                                                    Mama Show

Rédigé par latitevadrouille

Publié dans #Un peu d'Elle N.

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